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Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunettes

Mise à jour le

par Angélica & Samuel | Mon voyage en Colombie

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Bogota est entouré par les montagnes. Et aux limites du parc naturel de Chingaza, existe un endroit spécial, le Pantano de Martus qui s’est rapidement fait une réputation comme un des meilleurs endroits pour aller observer l’ours à lunettes, animal totem des Andes colombiennes.

L’ours à lunette fait partie des animaux dont nous rêvons de voir la silhouette une fois dans notre vie. Alors, au petit matin d’une journée de janvier, nous sommes partis pleins d’espoirs faire une randonnée au Pantano de Martus, pour voir si l’ours y était !

Tout ne s’est pas passé comme prévu, mais nous avons découvert un nouveau lieu de randonnée près de Bogota, à l’intérieur du Parc naturel régional Vista Hermosa – Monquentiva. Une balade facile à faire si on est accompagné d’un guide et une occasion de sortie en pleine nature à la poursuite de l’ours à lunette.

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Randonnée au Pantano de Martus

Parc naturel régional Vista Hermosa de Monquentiva

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette

Il fait encore nuit lorsque nous partons en voiture depuis Chia (près de Bogota) où nous séjournons en famille. L’idée est d’arriver au Pantano de Martus aux premières lueurs du jour afin d’avoir toutes les chances de pouvoir observer l’ours à lunette.

La météo des derniers jours était au soleil. Mais on nous dit qu’il est préférable que le ciel soit gris pour avoir plus de chance de voir l’ours. Ce matin, le ciel est gris. C’est l’excitation, nous rêvons de voir cet ours emblématique des montagnes colombiennes.

Nous sommes bien équipés, vêtements chauds, chaussures et vestes imperméables, et bien sûr jumelles et appareil photo. Après un arrêt dans une boulangerie du village de Guasca pour prendre un petit déjeuner rapide, nous arrivons finalement aux abords du Pantano de Martus.

Une météo capricieuse

Le ciel n’est pas juste gris, il est bas, il est brumeux, il est brouillard, il est montagnes de Colombie… on n’y voit rien. C’est un peu la soupe à la grimace, évidemment, car il sera difficile dans ces conditions de pouvoir observer notre animal favori… Mais nous ne décourageons pas et nous savons que nous allons profiter d’une plongée dans la nature, une grande bouffée d’être frais qui, dans tous les cas, nous fera le plus grand bien !

Nous allons découvrir des paysages surprenants et en apprendre davantage sur les habitudes de l’ours à lunette.

Ce paysage globalement plat en plein milieu des montagnes est étonnant. Notre guide nous explique qu’il s’agit en fait d’un ancien lac de montagne asséché artificiellement pour en cultiver la terre.

Aujourd’hui transformé en réserve naturelle, une grande partie du Pantano de Martus est en processus de régénération, mais on y trouve toujours une sublime petite forêt andine qui va nous réserver de belles surprises.

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette

Une forêt et des ours

Après avoir marché calmement à travers la bruyère, en essayant de ne pas perdre la trace de notre guide au milieu de ce brouillard épais, nous arrivons à l’orée de la forêt où nous attendent les preuves de la présence de l’ours à lunette.

Nous pénétrons dans cette sublime forêt qui paraît toute droite sortie d’un conte de fées. Même s’il ne pleut pas, les gouttes d’eau tombent de toute part et nous montrent le rôle primordial de la forêt, des mousses et des lichens pour la fabrication de l’eau douce en Colombie.

Dès l’entrée, un tronc d’arbre est couvert de marques laissées par les griffes de l’ours andin ! Même si nous n’avons pas la chance de pouvoir l’observer en action, être témoin de sa présence est évidemment émouvant.

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette

Notre guide nous explique également comment l’ours à lunette grimpe dans les arbres et participe à la régénération de la forêt en cassant les branches et les troncs les plus faibles. Ainsi des trous de lumières permettent à de nouveaux arbres de pousser, la décomposition des branches apporte des nutriments à la terre et des aliments à de nombreuses espèces.

Nous ressortons émerveillés de cette forêt enchantée pour entamer le retour à la voiture. Sur le chemin nous remarquons des tas de feuilles de « Puyas » (Puya goudotiana), plantes à feuilles bordées d’épines de la famille des Bromélias, dont les ourses à lunette raffolent !

Encore une preuve de la présence de l’ours andin qui, disons-le sans détour, passe son temps à bouffer !

Le ciel restera bouché, le brouillard ne se lèvera pas, nous ne verrons pas l’ours à lunette, mais, pour sûr, nous aurons senti sa présence, et qui sait, il était peut-être là autour de nous, à observer notre drôle de pérégrination à sa recherche.

Activités Coup de coeur

Randonnée au Pantano de Martus pour voir l’ours à lunette

Disparition de la Laguna de Guambita

Randonnée au Pantano de Martus

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette

Si l’on s’intéresse à la haute vallée de Guasca, difficile d’imaginer qu’ici, il y a quelques décennies, s’étendait la Laguna de Guambita. Jusqu’au milieu du XXe siècle, ce vaste plan d’eau dominait le paysage, formant un écosystème clé pour les páramos et la vie locale. Pourtant, au fil des ans, la lagune a progressivement disparu, transformée en marais puis en terres agricoles, avant de devenir une réserve naturelle.

Guambita : une lagune sacrée, au cœur des traditions Muiscas

Au-delà de son paysage aujourd’hui presque effacé, la Laguna de Guambita porte une mémoire bien plus ancienne que l’époque des pâturages ou des champs de pommes de terre. Ici, sur les hauteurs de la Sabana de Bogotá, les Muiscas voyaient dans ces étendues d’eau bien plus qu’un simple miroir du ciel : Guambita faisait partie d’un réseau de lagunes sacrées, lieux de rituels et d’offrandes où l’on venait célébrer l’eau, la vie et la fertilité.

Avec Guatavita et Siecha, Guambita appartenait à un circuit de pèlerinages qui rythmaient la spiritualité Muisca. Ces lagunes étaient le théâtre de cérémonies, d’hommages à la terre et à l’eau, éléments fondamentaux pour les peuples andins. Autour des rives, on imagine encore les processions silencieuses, les offrandes dispersées sur l’eau, les chants anciens portés par le vent des páramos.

La disparition de Guambita, absorbée par l’agriculture au fil du XXe siècle, va bien au-delà de la simple transformation d’un paysage : c’est une part du patrimoine culturel et spirituel régional qui s’est éteinte.

Un assèchement progressif, façonné par la pression locale

La disparition de la lagune ne s’explique pas par un événement brutal ni par la décision d’un acteur isolé, mais par une succession d’interventions humaines, portés par le besoin d’agrandir les pâturages et de gagner de nouvelles terres cultivables.

Entre les années 1950 et 1980, le drainage méthodique des sols humides et l’extension des champs ont fini par réduire la lagune à l’état de souvenir. Il s’agirait d’un phénomène collectif, façonné par la pression agricole et l’adaptation progressive des communautés rurales.

Bon à savoir

La légende de «Linus Martus » et de la Laguna de Guasca

Des histoires circulent à propos d’un personnage nommé « Gonzalo Linnus Martos » ou “Martus” qui aurait été l’auteur du crime d’assèchement de la Laguna de Guasca (ou Guambita). Pour certains ce personnage serait un hollandais de l’époque coloniale,qui aurait fait assécher le lac pour y rechercher l’or des Muiscas, comme cela s’est produit à la lagune de Guatavita. Pour d’autres ce serait un agriculteur des années 1960…

Dans les faits, aucune source qu’elle soit académique ou institutionnelle ne confirme l’existence d’un “Gonzalo Linnus Martos” ou d’un Hollandais impliqué dans l’assèchement de la Laguna de Guasca. Cette légende doit être considérée comme une tradition orale ou une construction populaire, sans valeur historique certifiée.

Un tournant : la zone protégée et la renaissance du marais

Face à l’appauvrissement des zones humides et à la prise de conscience de leur rôle écologique, les autorités régionales ont finalement protégé la zone. Depuis 2016, le secteur qui englobe l’ancienne lagune fait partie du Parque Natural Regional Vista Hermosa – Monquentiva. Les activités agricoles y sont désormais très encadrées, voire interdites dans certaines zones sensibles, et des efforts sont menés pour restaurer ce qui subsiste du marais et des páramos alentours.

Sur le terrain, les vestiges de la lagune subsistent dans quelques poches d’eau et de tourbières, cachées entre les pâturages. L’histoire de Guambita rappelle à quel point les paysages andins, même ceux qui semblent immuables, peuvent changer vite quand les activités humaines s’intensifient, mais aussi que des choix collectifs peuvent enclencher, lentement, une restauration.

Activités Coup de coeur

Randonnée au Pantano de Martus pour voir l’ours à lunette

L’ours à lunette, le roi des Andes

Observation au Pantano de Martus

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette
crédit : Tambako the jaguar

L’ours à lunettes, également appelé ours andin, est le seul ursidé natif d’Amérique du Sud et une espèce emblématique des Andes.

Le Pantano de Martus fait partie d’un corridor écologique stratégique pour l’ours à lunettes. Cette zone de páramo et de forêts altoandines offre des ressources alimentaires abondantes (fruits, broméliacées, racines) et une relative tranquillité. Des observations confirmées et des relevés par pièges photographiques attestent de sa présence dans cette région.

Ce type d’habitat est vital pour l’espèce, notamment en raison de la pression foncière croissante dans d’autres secteurs andins. le Pantano de Martus sert donc de réserve naturelle essentielle à la survie des ours dans la cordillère Orientale.

L’ours à lunette en détail

  • Nom vernaculaire : Ours à lunette ou ours andin (Oso de anteojos en espagnol)
  • Nom scientifique : Tremarctos ornatus
  • Famille : Ursidés (c’est le seul représentant survivant du genre Tremarctos)
  • Taille : Les mâles mesurent entre 1,30 et 1,90 m de long, tandis que les femelles sont légèrement plus petites
  • Poids : Les mâles pèsent entre 100 et 175 kg, et les femelles entre 60 et 80 kg.
  • Espérance de vie : Environ 20 ans à l’état sauvage, pouvant atteindre 25 à 35 ans en captivité.
  • Pelage : Noir ou brun foncé, avec des marques claires autour des yeux, du museau et parfois sur le cou et la poitrine, formant des motifs uniques à chaque individu.
  • Comportement arboricole : L’ours à lunettes est l’un des rares ours à construire des plateformes dans les arbres pour se reposer et stocker de la nourriture.
  • Activité : Principalement diurne, il peut également être actif la nuit.
  • Reproduction : La femelle donne naissance à un ou deux oursons après une gestation de 5,5 à 8,5 mois.
Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette
crédit : Proaves colombia

Habitat et régime alimentaire

L’ours à lunettes est principalement herbivore, se nourrissant de fruits, de feuilles, de bulbes et de plantes diverses. Il peut également consommer des insectes, des petits mammifères et occasionnellement des charognes.

Il habite les forêts tropicales humides, les forêts sèches, les broussailles et les prairies, généralement entre 800 et 3 800 mètres d’altitude. C’est l’un des rares ours capables de vivre dans des zones aussi élevées et il peut même être observé jusqu’à 4 750 mètres.

Bon à savoir

Pourquoi l’appelle-t-on l’ours à lunette ?

L’ours à lunettes tient son nom français (et espagnol “oso de anteojos”, anglais “spectacled bear”) des taches claires en forme de lunettes qui entourent généralement ses yeux et parfois son museau. Ces marques blanchâtres ou jaunâtres contrastent avec la couleur sombre du pelage et varient selon les individus, donnant parfois l’illusion de “lunettes” portées autour des yeux.

Rôle écologique essentiel

L’ours à lunettes est une espèce parapluie : en protégeant son habitat, on protège également des dizaines d’autres espèces de plantes, d’oiseaux et de mammifères.

Il est aussi un grand disperseur de graines, contribuant à la régénération des forêts andines. En fouillant, creusant ou brisant des branches, il modifie son environnement et stimule le renouvellement des habitats.

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette
crédit : Andrew Neild

Menaces et conservation

Classé comme espèce vulnérable par l’UICN, l’ours à lunettes est menacé par la déforestation, la fragmentation de son habitat et le braconnage. Des initiatives de conservation, telles que la création de corridors écologiques et la sensibilisation des communautés locales, sont essentielles pour protéger cette espèce.

Activités Coup de coeur

Randonnée au Pantano de Martus pour voir l’ours à lunette

Un écosystème à part

Parc naturel régional Vista Hermosa de Monquentiva

pantano de martus 44

Le Pantano de Martus est un écosystème un peu à part, qui se cache pas loin de Bogotá, entre Guatavita et Guasca, à une altitude de 3000m environ. C’est une zone quasiment plate qui couvre environ 2000 hectares mêlant marais, páramo (tourbière) et forêts altoandines.

Bon à savoir

Qu’est-ce qu’un « Pantano »

Le mot pantano, en espagnol, veut dire marais. Mais ici, c’est plus que ça. Le Pantano de Martus, à l’origine, c’était une lagune. Un vrai lac de montagne. Elle a été vidée, ou plutôt asséchée pour cultiver la terre. Les traces sont encore là. Des pierres, des fossés, quelques vieux arbres isolés… Depuis, le site est devenu une réserve naturelle. Mais tout ne s’est pas effacé. On marche encore sur des terres qui ont été travaillées. Et c’est ça aussi qui fait la curiosité du lieu.

Le Pantano de Martus fait partie du Páramo de Monquentiva. Le páramo, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un écosystème que l’on trouve entre les forêts andines et les neiges éternelles (ou ce qu’il en reste). Une sorte de monde suspendu entre 3000 et 4500m environ qui joue un rôle central dans la production d’eau douce en Colombie.

Faune

Comme évoqué plus haut, le Pantano de Martus est donc réputé pour accueillir une population d’ours à lunettes. Ce n’est évidemment pas un parc animalier. On peut marcher plusieurs heures sans rien croiser, comme cela a été notre cas, c’est le jeu de l’observation en milieu naturel. Mais le Pantano de Martus reste l’un des endroits où l’on a le plus de chance d’apercevoir l’ours à lunette.

On peut également y observer le Troglodyte d’Apolinar (Cistothorus apolinari). C’est une espèce d’oiseau endémique de la cordillère Orientale (que l’on trouve uniquement dans cette région du monde). C’est un oiseau très attaché aux zones humides des hautes montagnes. Espèce menacée, il est considéré comme indicateur de la santé des écosystèmes de zones humides d’altitude.

Et si vous avez de la chance vous pourrez observer le célèbre Colibri du páramo (Oreotrochilus leucopleurus). Ce colibri, adapté aux conditions extrêmes des écosystèmes de páramo, il se nourrit principalement du nectar des frailejones et joue un rôle clé dans leur pollinisation.

Bon à savoir

L’ours Paddington

L’ours à lunettes aurait inspiré le célèbre personnage de dessin animé l’ours Paddington.

Paddington est un ours fictif apparu pour la première fois en 1958 dans le livre A Bear Called Paddington de Michael Bond. Il devient rapidement l’un des personnages les plus aimés du Royaume-Uni. Selon l’histoire, Paddington vient du « Pérou profond » où il vivait avec sa tante Lucy avant de partir seul pour Londres, fuyant un tremblement de terre.

Sans le vouloir, Paddington est devenu l’ambassadeur mondial de l’ours à lunettes. Beaucoup d’enfants découvrent son existence à travers cette fiction, et certains adultes apprennent par ce biais que cette espèce existe réellement, mais est aujourd’hui menacée d’extinction.

Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette
Pantano de Martus, à la poursuite de l’ours à lunette

Flore

En Colombie, les conditions climatiques sculptent les paysages des hautes montagnes colombiennes. Et c’est toute une biodiversité végétale, parfaitement adaptée à son environnement, qui s’offre au regard du visiteur. Lorsqu’on prend le temps de regarder avec attention, le nombre d’espèces de flore présente au mètre carré nous surprend toujours.

Bien sûr les frailejones sont les rois des lieux.

Au Pantano de Martus on trouve Espeletia Grandiflora et ses feuilles particulièrement velues. C’est le frailejon le plus connu, symbole national qui apparait sur la pièce de 100 pesos. On a pu également observer Espeletia Corymbosa avec ses feuilles plus rigide, une espèce que l’on retrouve particulièrement dans les montagnes à l’est de Bogota. Et enfin Espeletia Argentea et ses feuilles aux couleurs argentées qui est le frailejon qui pousse à la plus basse altitude (à partir de 3000m) et qui donc le premier que l’on peut observer quand on arrive dans les écosystèmes de paramos.

Les « Puyas » attirent aussi le regard et l’estomac des ours à lunette qui en ont fait leur nourriture favorite.

La végétation est globalement basse, avec de nombreux arbustes et de graminées, mais vous pourrez aussi entrer dans une belle forêt enchantée où vous sentirez la présence de l’ours !

Une belle balade nature à découvrir autour de Bogota.

Contacter un guide local

Randonnée au Pantano de Martus

Pantano de Martus Felipe (#121)

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Les auteurs

Angélica & Samuel

Nous sommes Angélica et Samuel, couple franco-colombien, photographes et blogueurs professionnels spécialistes de la Colombie. Depuis 2013, nous parcourons le pays pour vous aider à préparer votre voyage et vous donner envie de découvrir la Colombie autrement !

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