Nous avons découvert Salamina lors d’un itinéraire à travers les beaux villages de la région du café. Et nous pouvons sans crainte affirmer que Salamina fait partie des plus beaux villages de cette région. Village Coup de coeur.
Nous gardons un souvenir précieux de Salamina, car nous y avons fait la rencontre de Martin, un personnage pas comme les autres, de ceux qui marquent un voyage, de ceux qui marquent tout court.
Nous vous racontons tout cela dans notre article et bien plus puisque vous y trouverez tous nos conseils sur les incontournables d’une visite de Salamina, joli village du Caldas sur la route entre Manizales et Medellín.
Sommaire
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Poster « Café de Colombia »
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Infos générales Salamina
- Surnom : La Ciudad Luz
- Fondation : 1825
- Gentilé : Salamineños
- Région : Andes
- Département : Caldas
- Habitants : 10 000 hab.
- Altitude moy. : 1822m
- Climat : tempéré et humide
- Température moyenne : 20 °C
- Saison des pluies : mars à mai, sept. à nov.
L’aventure pour arriver à Salamina
Beau village de la région du café
Pour commencer, le trajet jusqu’à Salamina n’a pas été de tout repos… Nous arrivons de Salento où nous avons eu la chance de visiter la sublime vallée de la Carbonera. Nous avons pris un taxi jusqu’à Pereira, puis un bus jusqu’à Manizales et là, on nous a expliqué que la route qui mène à Salamina s’était effondrée…
Comme souvent dans la région, quand il pleut beaucoup, des glissements de terrain font des dégâts sur les routes. Les ouvriers travaillent à la remettre en état, mais pour le moment c’est coupé. On regarde les images sur internet, et effet… la moitié de la route s’est effondrée.
On nous donne une solution : prendre le bus jusqu’au glissement de terrain, passer à pied, et trouver une solution sur place pour poursuivre. On nous dit qu’il y aura des taxis ou des bus qui nous attendront de l’autre côté. C’est un peu quitte ou double, mais bon, on est nombreux à faire la route dans le bus, on décide de tenter l’aventure, on verra bien.
Par chance, lorsque nous arrivons au niveau des dégâts, les travaux viennent juste de prendre fin et le bus est censé pouvoir passer. Le problème c’est que tout le monde flippe : une route qui s’est effondrée + un bus avec 30 personnes dedans = tout le monde veut descendre, passer à pied et que le chauffeur nous récupère après le glissement de terrain.
C’est en effet ce que nous allons faire ! Nous remontons tous les pieds pleins de boue dans le bus, le chauffeur est furieux, mais on poursuivra la route sans problèmes jusqu’à destination !
Bienvenue à Salamina !
Balade dans les rues de Salamina
Village patrimoine du Caldas
Nous voilà enfin dans les rues de Salamina ! Nous avons rendez-vous avec Cathy, notre partenaire à Medellín qui propose également des visites dans les villages de la région (Jerico, Santa Fe de Antioquira, Guatape, Aguadas, Salamina…).
Cela fait longtemps que l’on ne s’est pas vu avec Cathy, alors quand nous avons décidé de venir à Salamina, on s’est dit que ça pourrait être sympa de se voir et en profiter pour découvrir le village avec un guide.
Salamina possède une histoire qui lui ont valu d’être déclaré dans la liste des villages patrimoine de Colombie. Nous parcourons les rues de Salamina à la découverte notamment de ce qui a fait la réputation du village à travers le passé : son architecture !
Le maître Eliseo Tangarife
Salamina revêt un intérêt particulier puisque on y admire le travail du maître Eliseo Tangarife, considéré comme le père de l’ornementation dans la région Antioquia.
Les rues du villages sont pleines de belles maisons typiques de la colonisation Paisa (habitants de la région du café) qui datent du XIXème Siècle. On y admire l’exceptionnel travail du bois, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, des belles fenêtres à barreaux, de beaux balcons en bois et de belles portes ornées de figurines sculptées.
On trouve toujours dans les plus vieilles maisons de Salamina, des reliques du travail du maestro Tangarife, notamment de sublimes « portes de salle à manger » comme celle de la maison centenaire où nous avons eu la chance d’entrer. Une sublime maison coloniale où Mme Consuelo Mejia, sa proprietaire nous a accueilli. Elle a gardé précieusement toutes les reliques passées de sa riche famille Salamineña, un véritable voyage dans le temps.
De Salamina sont nés de nombreux poètes, peintres et musiciens, et c’est pourquoi Salamina est surnommée la ville lumière ! C’est une ville qui a vu un splendeur qui a laissé ses traces, les familles riches voyageaient beaucoup en Europe et ramenaient beaucoup d’idées et d’influences pour la ville, l’art et la culture.
Culture paisa
Nous nous dirigeons vers le cimetière de Salamina, l’une des œuvres architecturales majeures du village. Mais c’est le bâtiment qui lui fait face qui va attirer notre attention. Un bâtiment appartenant à l’église et où vivent dans de toutes petites pièces donnant sur la rue, de pauvres personnes âgées. À Salamina, malgré son allure de petit village, on peut sentir comme dans les grandes villes, en fonction des rues et des quartiers, les différences de classes.
Le Caldas est un département particulièrement conservateur et cela s’en ressent. Place forte de la religion catholique, certaines traditions oubliées de la culture paisa y sont toujours vivantes. On pourrait dire que le Caldas est un peu l’âme de la culture paisa, peut-être même plus que dans le département d’Antioquia. Et Salamina en est un parfait exemple.
La Última Lágrima
En remontant la rue du cimetière, nous nous arrêtons dans une drôle de tienda : « la Ultima Lagrima » (la dernière larme). Pourquoi ce nom et pourquoi s’arrêter ici ? Nous allons discuter avec le gérant, pas avare d’histoires à raconter, Don Pedro Nel est un véritable personnage.
Cela fait 12 ans que Don Pedro Nel tient la revue nécrologique de Salamina. Dans un petit cahier, il note précisément nom du défunt et date de passage du cortège funéraire qui ne manquera pas de s’arrêter devant son commerce, dernier arrêt, « dernière larme » pour le défunt avant qu’il rejoigne sa dernière demeure au cimetière tout proche !
La Casa de la cultura
Nous terminons la visite à la Casa de la cultura, une des plus belles maisons de Salamina, transformée en petit musée, cette maison est également un témoignage de l’oeuvre de l’incontournable Tangarife. À l’entrée le visage du diable sculpté en bois nous accueille, puis nous pénétrons dans un sublime patio et son immense escalier donnant sur les balustrades du premier étage où se trouvent les salles d’exposition.
On y trouve quelques vestiges du temps passé, des céramiques préhispaniques, des outils traditionnels, etc., mais surtout, surtout, une salle remplie de photographies de Salamina de toutes les époques, dont certaines remontant au début du 20e siècle.
Cela a vraiment été le coup de cœur pour nous de voir la vie de Salamina s’écouler sur les murs. Des tranches de vie figées sur la pellicule au fil des décennies qui racontent plus que toutes les livres d’histoires.
Ces photos sont un véritable bijou, espérons qu’ils les maintiennent ainsi accessibles au public !
En sortant, en face dans la rue principale du village, nous entrons au « El Polo », bar mythique de Salamina, pour goûter à l’incontournable spécialité locale : les œufs à la vapeur ! Figurez-vous que dans ce bar comme figé dans le temps, on utilise la buse vapeur de la machine à café pour faire cuire des œufs !
L’autre spécialité de la maison est la Macana, une sorte de dessert/boisson très sucré, avec du lait, des biscuits type cracker, sucre et beurre, le tout également chauffé à la vapeur de la même machine à café et saupoudré de cannelle à la fin. Les locaux adorent, nous, on reste assez sceptiques, à vous de gouter…
Bon à savoir
Les œufs à la vapeur
L’histoire raconte que c’est Don José Luis Ballesteros, habitant de Salamina, qui inventa les « œufs à la vapeur », découverte qui deviendra avec le temps un patrimoine de la gastronomique de Salamina et du département !
Nous sommes dans les années 1970, et José Luis voit arriver une nouvelle machine à café au village. Il décide d’essayer de cuire les œufs avec la buse vapeur, celle pour faire les capuccinos. Le résultat est au-delà de ses attentes : des œufs parfaitement cuits, à texture légère et onctueuse, une totale réussite. À tel point que la recette est adoptée et que les cafés commencent à proposer les œufs à la vapeur aux habitants de Salamina. Le succès est au rendez-vous et on connait la suite !
Les œufs à la vapeur se préparent avec du sel, du beurre et du jambon ou du fromage en fonction des goûts. Le serveur casse un œuf dans une grande tasse à café, positionne la buse à vapeur de la machine à café comme pour faire un capuccino et un manipulant la sortie de la vapeur les œufs gonflent et sont cuits, ça prend environ une minute.
Salamina hors des sentiers battus
Village patrimoine de Colombie
Plus tard dans la semaine, nous allons découvrir d’autres facettes de Salamina en compagnie de Martin, notre hôte où nous logeons sur les hauteurs de Salamina (on vous en parle plus bas dans l’article).
Martin est un pur produit du terroir, un amoureux de sa terre natale qui ne se verrait pour rien au monde quitter son village. Nous avons rendez-vous avec lui devant un atelier où l’on travaille le fique et la laine de mouton. Il se trouve en face du bar la ultima lagrima dont on vous a parlé plus haut.
Nous rencontrons Doña Esther qui est venu à Salamina toute petite depuis son Équateur natal pour devenir 50 ans plus tard la formatrice en chef de cet atelier financé par la Société de Saint-Vincent de Paul de Salamina.
Cet atelier/école est axé sur l’enseignement des procédés artisanaux autour de la laine et du fique. La formation est gratuite et les portes sont ouvertes à tous et on y fabrique des tapis, paillassons, ruanas, châles, coussins, couvre-lits, et les couvertures
Un peu méfiante au départ, Doña Esther nous explique les processus de fabrication et voyant notre intérêt la conversation prend forme, nous fait le tour de tout son atelier et nous terminons bons amis ! Nous achetons bien sûr un de ses tapis pour la remercier d’avoir passé du temps avec nous.
Nous partons ensuite en direction du marché couvert de Salamina.
Situé dans le quartier « chaud » du village, le marché couvert est le cœur populaire de Salamina. C’est l’entrée du village où les bus déposent les voyageurs, où les taxis attendent les âmes en peine, et où le soir le quartier s'embrase au son des bars de nuit, les ouvriers viennent boire leur solde de la semaine, les prostituées font leur travail, c’est la vie des villages ruraux colombiens qui perdure.
Martin nous emmène dans un bouiboui où nous n’aurions sans doute jamais osé poser nos fesses par nous même. Après un bon repas bien copieux, c’est la fin du marché, les étales ferment les uns après les autres et nous nous dirigeons vers une partie du village de Salamina loin des fastes des grandes maisons bourgeoises du Salamina Tangarifesque.
En remontant vers le centre, nous rencontrons un couple de petits vieux assis devant leur porte et leurs coqs de combat attachés à la rambarde des escaliers. Une discussion s’engage sur la persistance des combats de coqs dans le village. Eux ne font que les élever pour les vendre ensuite aux adeptes de cette tradition.
Comme dans les grandes villes, les « faubourgs » de Salamina donnent à voir un autre visage du village. Un visage plus humble et moins glamour peut-être, mais un visage auquel il nous parait toujours important de donner une place, une existence bien réelle de ce qu’est la Colombie dans toute sa complexité.
Que faire à Salamina
Beau village de la région du café
Basilique de la Inmaculada Concepción
Construite en 1860, la basilique fait la fierté des habitants de Salamina, avec son imposante architecture romane, que l’on dit inspirée du temple de Salomon. On y trouve de grandes œuvres de sculpture sur bois du maître Tangarife. La cloche du temple est faite de bijoux en or et en argent moulés, qui ont été donnés par les habitants du village à l’époque !
La fontaine de Salamina
C’est la curiosité de la place centrale du village : une fontaine qui, selon les dires, est une réplique de la fontaine de la place de la Concorde à Paris. Alors, en effet, la forme générale de la fontaine peut faire penser à celle de la Concorde, pour le reste on vous laissera juger. Ce qui est plus marquant pour nous, c’est qu’elle a été fabriquée à Brême en Allemagne puis acheminée par bateau jusqu’à Salamina en 1899 après 7 mois de voyage.
La Casa de la Cultura
Une sublime maison datant de l’année 1900 où l’on retrouve tout l’art de l’ornementation du maître Tangarife. À l’entrée, le fameux visage du diable sculpté sur la porte fait une drôle d’impression au visiteur. Au premier étage diverses petites salles d’expositions permettent de découvrir quelques éléments du patrimoine de Salamina depuis l’époque précolombienne jusqu’à nos jours. l’entrée est gratuite.
Le cimetière
Construit en 1901, le cimetière est surtout remarquable pour son bâtiment d’entrée au style gothique à tendance baroque, un des emblèmes de Salamina.
San Félix
San Félix a été un vrai plaisir de découverte auquel on ne s’attend pas. Sans payer de mine, c’est un tout petit village, il nous a séduits pour son atmosphère particulière, la gentillesse de ses habitants et sa tranquillité après les années sombres. San Felix est le passage obligé pour aller voir la forêt de palmier de cire de la vallée de la Samaria.
La vallée de la Samaria
Si vous suivez le blog, vous savez maintenant que la célèbre vallée de Cocora n’est pas le seul endroit en Colombie où il est possible de voir les fameux palmiers de cire. On les trouve un peu partout dans la région du café, et notamment ici près de Salamina dans la vallée de la Samaria. Nous y avons découvert un joli projet de conservation des palmiers de cire, mené par des paysans locaux, dont nous vous parlerons bientôt dans un prochain article !
Visiter une finca de Café
Salamina fait également partie de ce qu’on appelle la zone du café, il est donc tout à fait possible de visiter une finca de café autour de Salamina. Comme nous avions déjà fait plusieurs visites de fincas de café avant d’arriver à Salamina on n’a pas vraiment cherché à faire cette visite, mais sachez que c’est tout à fait possible. Vous pourrez vous renseigner auprès de votre hôtel ou au point d’info touristique.
Visiter un trapiche (fabrique de panela traditionnelle)
Il est également possible de visiter un trapiche traditionnel et découvrir le processus de fabrication artisanal de la Panela. Cet aliment à base de canne à sucre qui est très populaire en Colombie, d’ailleurs on vous en parlait dans notre article sur San Agustin.
Si vous décidez de faire les visites guidées en français à Salamina, ce plan en fait partie. Ce sont toujours de moments de rencontre sympa avec les locaux.
Alto bonito, votre hébergement à Salamina
Où loger à Salamina
C’est ici, sur les hauteurs de Salamina, à 15 minutes en taxi, que nous avons logé pour découvrir Salamina et sa région. Alto Bonito est le projet d’une vie, une utopie que Martin, maître des lieux, construit patiemment à la main, pièce après pièce, avec des techniques de construction traditionnelle. Une folie.
Nous avons passé 5 jours merveilleux aux côtés de Martin qui, sous ses airs de hipster grincheux, est un amour de personne, drôle et attachant, grand photographe et grand cuisinier !
Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article sur Alto bonito dans lequel nous faisons le portrait de Martin et de sa maison.
Ah ! Juste un dernier détail : la vue depuis Alto Bonito est un des plus beaux paysages qui soit, à toutes heures du jour et en particulier au petit matin quand les (nombreux) coqs de Martin vous décident définitivement à vous lever pour profiter du spectacle.
Logement Coup de coeur
Dormir chez l’habitant à Salamina
Contact pour visiter Salamina
Agence local francophone
Cathy propose une visite guidée de Salamina et une excursion pour aller voir les palmiers de cire de la vallée de la Samaria. C’est une visite qui se prête à être inclue dans un petit circuit sur mesure plus global autour de Medellín que Cathy peut vous proposer dans la région incluant divers points d’intérêts (Medellin, Jerico, Aguadas, Salamina…)
Où loger à Salamina
Pour loger à Salamina (si vous n’être pas trop nombreux) on vous recommande absolument de contacter Martin. Il vous accueillera dans sa maison perchée sur la montagne au-dessus de Salamina, un endroit UNIQUE dont on ne veut plus repartir !
Contacter Martin
Salamina
Hotel
Hotel las Marias Salamina
Un hôtel à l’intérieur d’une belle maison coloniale, très bien situé sur la place principale de Salamina. Très bon service, bon petit déjeuner. Un des mieux notés sur booking.
Salamina
Hotel
Hotel la leyenda 1860
Petit hotel très bien situé sur la place principale de Salamina. Avec un patio intérieur très sympa qui fonctionne aussi comme café. Déco soigné, propre, bon service et apparemment très bons petits déjeuners.
Salamina
Hotel
Hotel boutique La Estancia
C’est un petit hôtel très proche de la place centrale qui nous a été recommandé. Joliment décoré, propre, Très bon service! Les propriétaires sont très gentils, ils ont même accepté de laver notre linge alors qu’on n’était pas hébergé chez eux.
Comment se rendre à Salamina
Depuis Manizales
C’est vraiment la solution la plus simple et la plus courte pour se rendre à Salamina.
- Bus ou taxi partagé depuis le terminal de bus de Manizales
- Durée bus : environ 3h / Durée taxi : 2h environ
- Tarifs : $25.000 COP
- Entreprise : Autolegal
Depuis Medellín
- Entreprise : Expreso Sideral, Autolegal, Empresa Arauca
- Bus depuis le terminal de bus de Medellin
- Durée : entre 5h et 6h
Bonjour,
J’ai beaucoup de mal à trouver des infos pour aller Salamina depuis Medellín. Je trouve un bus jusque Manizales mais rien ensuite. Vous notez qu’il y a des trajets Medellin – Salamina, savez vous si ils sont directs ? Par quelle ville il faut passer ?
Merci ! 🙂
Bonjour Maureen, dans notre article sur « les bus en Colombie« , tu trouveras toutes les façon pour trouver les informations sur les trajets de bus en Colombie. Et l’une des astuces dont on parle passe notamment par aller sur le site web du Terminal de transport d’une ville pour voir s’il y a les trajets qui t’intéressent.
En l’occurence ici par exemple, c’est en allant sur le site du Terminal de Medellin que tu trouveras l’information.
Par ailleurs, les informations que nous donnons sur le blog sont toutes vérifiées. Si nous mettons un trajet, c’est qu’il existe au moment où nous écrivons l’article (bien sûr il arrive que des horaires, tarifs ou trajets changent). En revanche nous ne pouvons décemment pas mettre à chaque fois la source qui nous a permis de trouver l’information, sinon on ne s’en sortirait pas. Aussi, lorsque le trajet n’est pas direct, nous le mentionnons et nous donnons les infos pour arriver à destination. On essaye d’être le plus précis et complet possible.
Après sache qu’il arrive également qu’il soit impossible de trouver ces informations sur le web, et dans ces cas là il faut faire comme tout les colombiens : aller au terminal de bus et attendre le prochain départ. 😉