Si vous voulez rencontrer des backpackers du monde entier et si vous aimez faire la fête ou si vous êtes attirés par les mouvements néohippies, le village de Palomino est une super option.
Mais Palomino est aussi une option pour ceux qui cherchent la tranquillité, car en dehors du village plutôt bruyant de nombreux hôtels isolés sur la plage ou dans la jungle vous accueilleront dans une ambiance paisible.
Pourtant, malgré la beauté indéniable de la région et les nombreuses activités que l’on peut y faire, le village de Palomino n’a jamais réussi à nous charmer. Et les problématiques liées à la surfréquentation touristique qui sont apparues depuis quelques années déjà ne nous ont pas aidés à modifier notre point de vue.
Dans cet article on va essayer de vous parler à la fois des problématiques que vit le village de Palomino tout en vous parlant de ce qui fait l’attrait de cette destination prisée des touristes étrangers.
Que faire à Palomino en Colombie ? Le village trouvera t-‘il une sortie par le haut aux défis liés à son succès ? Nous allons tenter de répondre à ces questions dans cet article !
Bon à savoir
Il n’y a pas de distributeur de billets à Palomino
Il n’y a pas de distributeurs de billet à Palomino ! Il faut donc prévoir à l’avance si vous souhaitez faire des activités sur place car il n’est pas non plus possible de payer les activités par cartes. Pour les restaurants, en revanche il est possible de payer par CB.
Sommaire
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Infos générales Palomino
- Population : 3900 habs.
- Gentilé : Palomineros
- Peuples indigènes : Arhuacos, Koguis, Wiwas
- Quand y aller : toute l’année
- Températures : 24° C moy.
- Climat : tropical humide
- Région : Caraïbe
- Département : La Guajira
- Commune : Dibulla
Palomino, un équilibre précaire
Le tourisme à Palomino
Palomino est un village au bord de la mer caraïbe où coule une rivière descendant des contreforts de la Sierra Nevada de Santa Marta. Un village qui s’est fait une réputation par le bouche-à-oreille et qui a très vite attiré, pour on ne sait quelle raison, de nombreux voyageurs influencés par la culture routard/hippie.
Pourquoi Palomino ? Et pourquoi pas Guachaca, Buritaca, Paz del Caribe, Don Diego, Dibulla, Punta de los remedios ? Ce genre de phénomène est toujours mystérieux. Peut-être qu’un jour un gars s’est posé là, a kiffé l’ambiance, ramené ses potes, construit un hostal et réussit à en faire la promo… Bref.
Ces dernières années, on ne doute pas que l’image iconique de la vue des sommets de la Sierra Nevada depuis Palomino a joué un rôle dans l’explosion touristique du village. Instagram, on le sait aujourd’hui, a un rôle non négligeable dans la fréquentation des sites touristiques.
Mais bon, au final, quel problème y aurait-il à voir une destination connaitre un succès populaire ? A priori cela parait normal qu’une destination touristique cherche à voir sa fréquentation augmentée.
Sauf que le village de Palomino, comme beaucoup d’autres en Colombie, n’était pas préparé pour recevoir autant de monde. Dans un monde idéal, l’afflux de touristes et donc d’argent est censé améliorer les conditions de vie des populations locales.
Encore faudrait-il arriver à en contrôler les effets pervers.
Deterritorialisation
Un des gros problèmes de l’attrait grandissant pour Palomino est lié à l’identité et à la propriété. Le « syndrome Salento » a gagné Palomino et les investisseurs étrangers n’ont pas manqué le virage.
Le principe est toujours le même, car la Colombie n’a pas de plan de développement touristique pour ce genre de destinations. Une destination touristique émerge, les investisseurs étrangers arrivent, le prix de vente des terrains et des maisons explose et il est difficile pour les habitants de ne pas céder au chant des sirènes et de vendre au plus offrant. Comment leur en vouloir ?
Le résultat : des locaux qui n’ont plus les moyens d’acheter un terrain ou une maison, des villages qui s’internationalisent avec des offres adaptées aux goûts des étrangers, des habitants qui deviennent les « employés » des investisseurs étrangers, des villages qui perdent peu à peu leur identité.
Pourtant les exemples à ne pas suivre commencent à exister en Colombie, mais apparemment il n’y a personne aux commandes pour retenir les leçons et protéger les futures destinations touristiques colombiennes.
À Palomino, on peut dorénavant manger toutes les cuisines du monde et le nombre d’hôtels a lui aussi explosé, avec une absence totale de réflexion sur le développement urbain et de régulation sur le type de constructions autorisées.
Surfréquentation
Trafics et troubles à l’ordre public, problème de gestion des déchets, d’accès à l’eau et à l’électricité, développement incontrôlé… Les problèmes apportés par l’arrivée massive de touristes étrangers sont nombreux.
Il faut comprendre que rien dans un village pauvre de la Caraïbe en Colombie n’est prévu pour absorber un afflux important de touristes. Alors on manque de tout et on fait avec des bouts de ficelle, on compte sur des initiatives personnelles pour régler les problèmes et au final les inégalités augmentent.
D’après vous, entre l’hôtel qui a investi des millions pour accueillir ses clients étrangers et la famille de natifs qui vit dans une maison aux abords du village, lequel des deux sera prioritaire si les ressources viennent à manquer ?
Attention ! Il serait trop facile de rejeter la responsabilité de tous les problèmes de Palomino sur les touristes, ou sur les investisseurs étrangers ou même sur les locaux…
En vrai, si ces problématiques étaient prises en main par les autorités locales, cela pourrait être bénéfique pour les populations. Imaginez Palomino avec un centre de santé, un accès à l’eau potable pour tous, un réseau électrique qui marche, une présence policière adaptée, une gestion des déchets et des eaux sales efficace…
Certains vont nous dire « Nous on préfère quand c’est roots ! Laissez Palomino dans son jus, c’est ça qui fait le charme ! ».
Ok, allez expliquer alors aux habitants que vous voulez que Palomino reste « roots » quand l’électricité coupe, qu’il n’y a plus d’eau au robinet, que les canalisations sont bouchées ou que la collection de déchet est ingérable…
Toujours est-il qu’on peut constater que les autorités locales et gouvernementales ne semblent pas très préoccupées par le sujet.
Car le fond du problème est bien sûr politique.
Et quand c’est politique en Colombie, d’autant plus dans un département de la Guajira miné par la corruption et l’influence des mafias locales, cela semble insoluble. Dernièrement des travaux ont été faits pour améliorer le réseau électrique et d’accès à l’eau, mais c’est la Colombie… et il y a toujours quelque chose qui merde…
Pour que le tourisme soit soutenable à Palomino il faudrait réguler son développement (imposer une capacité maximale d’accueil ? freiner les promoteurs immobiliers ? promouvoir les villages alentour ?) et investir dans des infrastructures adaptées (centre de santé, police, réseaux sanitaires, accès à l’énergie, collecte des déchets, etc.)
Rayon de soleil ?
Mais n’y a-t-il pas un petit rayon de soleil sur ce triste paysage ? Bien sûr que si. On est en Colombie ! Et la Colombie est la patrie du système D, comme Démerde-toi.
Au village, des initiatives n’attendent pas les pouvoirs publics pour se mettre en place et tenter d’améliorer les choses. Que ce soit par l’entraide au quotidien, les nouveaux arrivants qui offrent un peu de leur temps ou de leurs moyens au bénéfice de la communauté, et surtout par des projets comme la Fondation FUNDARAPA qui essaye d’implanter une culture du recyclage des déchets à Palomino.
Bouts de ficelle.
Palomino devra choisir entre deux eaux touristiques : un tourisme responsable et qui forcément devra être régulé par les autorités ou un tourisme incontrôlé qui impactera définitivement le village.
Bon à savoir
Proyecto Riviera
Comme toujours en Colombie, il y a des héros du quotidien. Des gens qui décident un jour qu’il faut se remonter les manches pour le bien de la communauté et le font.
Le projet Riviera est une initiative portée par différents acteurs privés, des habitants de Palomino et la fondation Fundarapa (collecteurs de déchets de Palomino) qui cherche à promouvoir le recyclage des déchets réutilisables.
Le projet a permis de former les collecteurs de déchets, de faire des journées de sensibilisations et d’intégrer les hôtels et les restaurants dans une chaine vertueuse autour du recyclage des déchets à Palomino.
Le label « Riviera » montre l’engagement des acteurs locaux dans la participation au projet d’une meilleure gestion des déchets à Palomino. Donc si vous voyez ce logo dans un établissement, restaurant ou hôtel, c’est potentiellement une personne qui participe à faire de Palomino un village plus durable.
En espérant que cette initiative perdure dans le temps !
Ouvrez les yeux
Vous l’avez compris, la situation n’est pas simple et l’idée est justement d’ouvrir les yeux.
Parfois en tant qu’étrangers on peut avoir un regard biaisé sur les villages en Colombie. On arrive avec notre éducation, nos habitudes de voir des rues propres, des services publics opérationnels, des poubelles ramassées, des systèmes d’assainissements efficaces…
On projette notre mode de vie en ne comprenant pas comment il est possible que notre lieu de vacances soit mal entretenu et rejettons la faute sur les populations locales.
Ouvrez les yeux, vous êtes en Colombie !
Un pays où 50 % de la population vit de métiers informels (vendeurs de rue). Où le niveau des inégalités est parmi les plus importants au monde. Où les richesses restent entre les mains d’une minorité. Où la corruption et les systèmes mafieux sont puissants. Où la survie est une réalité du quotidien.
Se baigner entre deux eaux
Que faire à Palomino en Colombie
Ouf ! Vous avez tenu jusque là ? Félicitations ! 😅 Revenons aux fondamentaux du blog pour vous parler des choses à faire à Palomino. 😉
Si la métaphore fonctionne pour la situation du tourisme à Palomino, elle marque surtout l’identité naturelle du village. Palomino est littéralement un village entre deux eaux (comme Buritaca et d’autres sur la côte) : quand la rivière Palomino vient se jeter dans la mer des Caraïbes, le spectacle est bien au rendez-vous.
Se baigner dans l’eau fraiche qui descend des hauts sommets de la Sierra Nevada, puis plonger dans les vagues de la mer des caraïbes et sa température idéale est une expérience toujours unique !
Depuis le village, la rue principale mène vers la plage océane en 10 minutes de marche. Une plage qui, il y a encore quelques années, était bien plus grande. La mer mange chaque année toujours plus le trait de côte (ici aussi le changement climatique impacte le paysage) et on imagine assez bien dans quel état on retrouvera les hôtels qui se sont installés au plus près de l’eau.
Depuis la plage on peut marcher jusqu’à la rivière qui est également accessible par le village. Sur place, un restaurant s’étend comme s’il n’allait vaincre la partie contre vents et marées, et on vous offre le service d’une barque pour traverser le bras de rivière.
Il n’est pas vraiment possible de traverser la rivière autrement qu’en nageant. Donc si vous apportez vos affaires, sac, etc. vous devrez passer par bateau.
De l’autre côté, sur la bande de sable, on vous loue des transats et des tentes et on vous propose également de la restauration.
En se baladant le long de la plage, on constate que le trait de côte recule d’année en année. Les palmiers se retrouvent aujourd’hui les pieds dans l’eau et on se demande jusqu’où la mer va gagner du terrain.
Autour de Palomino, on trouve de nombreux hôtels avec plages « privées », ou en tous cas un accès direct sur la plage. On peut souvent y accéder à la journée sans avoir de réservation si on consomme sur place ou si on paye un petit droit d’entrée.
Lorsque nous sommes retournés visiter Palomino la deuxième fois, on avait envie de plage et de tranquillité. Alors nous avons logé dans un hôtel sur la plage à l’écart du village. Et on n’a pas regretté !
Vue sur la Sierra Nevada de Santa Marta
Que faire à Palomino en Colombie
Il faut bien l’avouer, Palomino a été bénie par les dieux de la nature. Comme pour un alignement des planètes, depuis le pont qui traverse la rivière, on peut apercevoir, par temps clair, les sommets enneigés de la Sierra Nevada de Santa Marta.
Mais il faudra se lever tôt (et avoir un peu de chance) pour immortaliser cette image iconique de Palomino : un cliché irréel où s’alignent la rivière, la forêt et les deux plus hauts sommets de Colombie : Pico Colon et Pico Bolivar (5575 m).
Soyons bien d’accord, sur un pont au milieu du trafic, le lieu pour admirer ce paysage n’est pas le plus idyllique. Mais le réveil aux aurores en vaut la chandelle si vous êtes amateurs de photographie.
Vous allez peut-être vous demander pourquoi faut-il se lever aux aurores pour pouvoir prendre cette photo ?
Parce que rapidement après le lever du soleil, la chaleur fait monter l’humidité de la forêt tropicale et se forment brume et nuages qui voilent l’horizon. C’est donc aux premières lueurs du jour que l’on aura la meilleure visibilité sur la Sierra. Et il serait dommage de visiter Palomino sans avoir aperçu cette vision de beauté que nous offre mère nature.
Expérience culturelle indigènes Arhuacos
Que faire à Palomino en Colombie
Palomino a toujours été le point de départ idéal pour les agences qui proposaient aux touristes une « rencontre » avec les indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta.
Pendant longtemps, ce tourisme a représenté une véritable exploitation des peuples autochtones. Les agences montaient avec les touristes dans les villages indigènes sans autorisation, ils apportaient un kilo de riz ou de café en échange de quelques photos avec les touristes.
Les guides s’inventaient experts en culture indigène et répondaient aux questions des touristes sans aucune connaissance, relayant de fausses informations. Bref, le pire.
Ces pratiques ont participé (entre autres choses) au repli toujours plus grand des peuples de la Sierra sur eux-mêmes et à leur volonté toujours plus farouche de protéger leur culture ancestrale.
Aujourd’hui, les abus sont toujours présents et on vous conseille vivement de bien vous renseigner sur la façon dont le tourisme est pratiqué si vous souhaitez faire ce genre d’expérience.
Pour notre part, nous ne recommandons que les tours organisés et gérés par les communautés indigènes elles-mêmes. Seul moyen d’avoir un minimum d’assurance sur le type de tourisme pratiqué : un tourisme conscient, respectueux du territoire, dont les limites sont fixées par les communautés elles-mêmes et qui leur bénéficient directement.
Expérience Coup de coeur
Expérience culturelle dans une famille indigène Arhuaca de la Sierra
Surf à Palomino
Visiter Palomino en Colombie
La côte caraïbe autour de Santa Marta fait partie des spots de surf les plus connus en Colombie, notamment à Mendihuaca, Costeño Beach, Guachaca et Palomino.
À Palomino, on trouve donc des clubs de surfs et la possibilité de prendre des cours ou de louer une planche pour quelques heures.
Les conditions de vagues à Palomino sont très dépendantes des courants, des vents et des saisons. Sur des criques aux alentours, on trouve des spots un peu plus protégés, avec de meilleures conditions de surf. Il s’agit principalement de beach breaks un peu désorganisés qui ne vont pas forcément dérouler sur des centaines de mètres, mais qui sont faciles pour les débutants.
Tubing sur le rio Palomino
Visiter palomino en Colombie
Cela a longtemps était l’activité « phare » de Palomino, une descente de la rivière sur de grandes bouées gonflables. Aujourd’hui encore, nombreux sont les adeptes de cette microaventure.
Par petit groupe, on monte dans la forêt sur les chemins de la Sierra, jusqu’à un point de départ où on se jette à l’eau avec les bouées. Le rio Palomino est une rivière très tranquille. Ici pas de rapide et pas de sensations fortes, juste la descente tranquille au milieu de la forêt.
Sanctuaire de los Flamencos
un avant gout du désert de la guajira
Si vous n’avez pas le temps d’aller explorer le désert de la Guajira et si vous aimez voir les oiseaux dans leur habitat naturel, on vous conseille de faire une petite escapade d’une journée jusqu’au Sanctuaire de Faune et de Flore los Flamencos près du village de Camarones à seulement 1h de Palomino.
Camarones se situe à l’entrée du désert, ce qui vous donnera un petit aperçu de cette zone des caraïbes habité par les communautés wayuu.
Nous avons fait cette expérience d’une journée quand nous logions à Palomino et on a beaucoup aimé pouvoir approcher les flamands rose par centaines. Les voir s’envoler ensemble est quelque chose de vraiment magique à voir !
Il est assez facile d’aller jusqu’à Camarones et prendre un guide local une fois sur place pour vous accompagner à l’intérieur du parc naturel. Mais vous pourrez aussi prendre un tour à la journée au départ de Palomino.
Activités Coup de coeur
Visiter la réserve naturelle Los Flamencos
Riohacha et la Alta Guajira
Que faire à Palomino
Depuis Palomino, porte de la Guajira, il est donc facile de continuer à monter vers Riohacha et la Alta Guajira.
Si vous souhaitez faire un tour dans le désert, faites bien attention à l’agence que vous allez choisir pour effectuer cette excursion. Toutes ne se valent pas. Le tourisme pratiqué dans le désert pose de nombreuses questions et on vous conseille de lire notre article « se préparer au désert de la Guajira« . Peu d’agences locales pratiquent un tourisme responsable, certaines pratiquent un tourisme inconscient.
Alors lorsqu’il s’agit d’aller se perdre en 4×4 dans le désert, mieux vaut passer par une agence sérieuse et professionnelle. Certaines font le maximum pour réduire leur impact environnemental et d’apporter un soutien au communauté indigènes Wayuu.
Activités Coup de coeur
Excursion dans le désert de la Guajira
Expérience culturelle Wayuu
Que faire à Palomino
Si vous souhaitez entrer en contact avec la culture des indigènes Wayuu, alors les tours classiques dans le désert de la Guajira ne sont pas ce que vous cherchez.
Aucune excursion proposée par les agences locales de Riohacha ne proposent de vraies expériences culturelles dans une famille Wayuu.
Heureusement, Jeanne, une française installée à Riohacha et travaillant avec les tisserandes Wayuu dans le cadre de son activité professionnelle, a décidé de lancer des expériences culturelles dans les rancherias avec lesquelles elle travaille.
Le résultat : une véritable rencontre avec une famille Wayuu, au plus près de la vie quotidienne et des traditions.
Expérience Coup de coeur
Expérience culturelle dans une famille indigène Wayuu
Vous pouvez inclure cette expérience à un tour classique dans le désert, renseignez-vous auprès de Jeanne.
Conclusion
Que faire à Palomino en Colombie
Pour conclure vous l’aurez compris cet article n’était pas vraiment un « coup de cœur » pour Palomino, mais plutôt un « cri du cœur » !
L’idée n’est bien sûr pas de déconseiller d’aller à Palomino, mais il nous semble important d’être conscient du contexte local et de pouvoir appréhender son séjour en connaissance de cause.
Nous espérons vraiment que cette destination arrivera à retrouver un équilibre entre opportunités financières, amélioration des conditions de vie des populations locales et tourisme responsable.
Il existe à Palomino de belles choses à faire et des initiatives que vous pouvez soutenir et encourager. Des hôtels, des restaurants, des agences et prestataires de services qui s’engagent pour un tourisme responsable. Utilisez leur service !
En tant que touristes, nous avons notre rôle à jouer dans nos comportements. Mais nous pouvons également comprendre la complexité des enjeux qui se jouent dans les lieux où nous voyageons pour y poser un regard plus conscient.
Où loger à Palomino
Palomino
Eco Lodge
Coco Beach Palomino
Nous avons testé cet hotel un peu à l’écart du village et qui possède sa propre plage. Pour ceux qui veulent la tranquillité et le luxe de descendre de sa chambre pour plonger une tête dans l’eau ou siroter un cocktail à l’ombre des cocotiers c’est parfait.
Palomino
Hostal
Hostal Media Luna
Un hostal recommandé par une lectrice situé côté Sierra Nevada, de l’autre côté de la route donc un peu loin de la plage mais rien de bien méchant. L’avantage de sa situation : le calme ! Profitez de la danse des colibris dans le jardin 😉 Au passage c’est le point de départ idéal pour partir découvrir Seydukwa.
Palomino
Hostal
Finca Escondida
Un hôtel bien connu pour qui veut se réveiller les pieds dans le sable et les yeux dans l’eau turquoise de la mer des caraïbes… ambiance détente et surf et un lieu de rendez-vous pour boire un verre ou manger un bout !
Palomino
Hostal
Coco Sankala Hostel
Un hostal au coeur du village de Palomino, donc pas tout à coté de la plage non plus, dans une ambiance bambou et toits de chaume. Dortoirs et chambres doubles.
Palomino
Hostal
Chez Oliv
Si vous cherchez un endroit calme à Palomino (ce qui peut être compliqué), alors c’est l’endroit qu’il vous faut ! Dans une ambiance typique des huttes traditionnelles de la Sierra Nevada, Olivier, français, a créé ce havre de paix où il fait bon se relaxer.
Où manger à Palomino
Palomino s’est développé au point d’offrir aujourd’hui une gamme de restaurants assez surprenante pour un si petit village. Cuisine du monde bienvenue ! Du concept « Budda bowl healthy » à la pizzeria, il y a même une boulangerie française !
Comment se rendre à Palomino
En bus depuis Santa Marta (2h)
Depuis le Mercado Publico de Santa Marta, prendre une buseta direction « P. Tayrona, Guachaca, Buritaca, Palomino », il y en a toute la journée jusqu’à 17h30.
- Tarif : environ $15.000 COP
En Bus depuis Riohacha (1h30)
Depuis le Terminal de bus de Riohacha, prendre le premier bus direction Santa Marta, demandez l’arrêt Palomino, il y en a toute la journée jusqu’à 18h30.
- Tarif : environ $15.000 COP
Taxi depuis Santa Marta (1h45)
- Tarif : $150.000 COP
Vos articles sont supers ! Je voyage seule et sans guide papier.
J’ai trouvé de supers tips! Je viens de réserver grâce à vous les 4 jours en la Guajira.
Votre vision du voyage est aussi la mienne.
Donc à la question… après Tayrona vais je à Palomino? Ma réponse interne est définitivement NON… rdv avec Adrian à Riohacha ce dimanche.
Belle continuation à vous et merci !
Merci pour ton retour et ravis de voir que notre vision du voyage rejoint la tienne. Après il y en faut pour tous les goûts et c’est très bien comme ça. Attention à bien se préparer à l’expérience des tours dans le désert de la Guajira, tu pourrais avoir des surprises justement. On a écrit un article que nous te recommandons de lire : https://monvoyageencolombie.com/informations-importantes-desert-de-la-guajira-colombie/
Après lecture de votre article, je souhaite me raviser pour Palomino. Cela ne m’a pas du tout donné envie d’y aller du coup. Quelle serait l’alternative sympa moins tourisme de masse ou s’arrêter le long de la côte quand on fait un petit road trip en moto depuis Santa Marta ?
Merci pour ton message. Nous avions préféré Punta de los remedios un peu plus loin; et on sait que le village de Dibulla à côté est en train de développer des initiatives sympa autour du tourisme communautaire et culturel tu peux regarder ce qui propose cette agence local https://www.instagram.com/herencia_travel/.
Merci pour cet article très complet sur Palomino… je pense qu on va y passer cet été malgré tout.
Tu fais bien ! C’est toujours mieux de se faire son propre avis 😉