Nous y voilà. Enfin. Après de longues années d’attente. Les hélices tournent. Nous sommes dans l’avion en direction d’Inirida, ville frontière avec le Venezuela, ville frontière entre l’Orinoquia et l’Amazonie, ville frontière entre le monde matériel et le monde des esprits.
Depuis Bogota, les 1h30 de vol au-dessus des plaines et de la forêt amazonienne ne seront pas trop longues pour prendre conscience de la chance que nous avons.
Au bout de la piste, au bout du chemin, au bout de la rivière, ce sont les Cerros de Mavecure. Depuis les premières images que nous avions découvertes en 2015 jusqu’à la sortie du (sublime) film « El Abrazo de la serpiente », ce paysage hantait nos nuits.
Une destination qui avait pris une telle place dans notre imaginaire, qu’après toutes ces années, ce départ provoquait une certaine crainte. Car on le sait, plus l’attente est grande, plus le risque d’être déçu est immense !
Dans cet article, vous saurez tout sur notre découverte des Cerros de Mavecure, ce paysage mystique situé dans la forêt amazonienne du département du Guaina en Colombie.
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Premier jour sur l’Orénoque
Découvrir les Cerros de Mavecure

Nous atterrissons à Inirida qui nous accueille de sa chaleur écrasante. Un trajet en moto-taxi plus tard, nous arrivons au port fluvial où l’activité est intense.
Ici se retrouvent toutes les communautés indigènes venues par bateau des environs pour faire leur marché, échanger des marchandises, faire le plein de carburant et repartir pour des contrées lointaines. La majorité des déplacements se fait en lancha sur les rivières.
Notre guide Fabio nous accueille. C’est lui qui va nous accompagner durant nos quatre jours autour de Inirida. Fabio est indigène Curripako. Le département du Guainia est composé à 97% de réserves indigènes et les ethnies principales sont les Curripako, les Puinave et les Sikuani.
Nous partons sur une lancha en direction d’une réserve naturelle située sur le fleuve Orénoque qui marque la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Ce trajet d’1h30 va nous emmener de rivière en rivière : le rio Inirida se jette dans le rio Guaviare qui lui-même se déverse dans le rio Orinoco.
Sur le trajet nous croisons de nombreuses embarcations transportant passagers et vivres en tous genres.





Lorsque nous arrivons au croisement des rivières Guaviare, Atabapo et du fleuve Orénoque, quelques barges installées comme un petit village flottant accueille les bateaux qui auraient besoin d’un petit remontant (bar/discothèque) ou de produits de base (petite boutique alimentaire).
Après quelques minutes sur le fleuve Orénoque, nous traversons de sublimes formations rocheuses rappelant les paysages du parc naturel de Tuparro situé un peu plus au nord.







Nous débarquons au pied d’une accueillante construction en bois et toit de palme. Cette réserve naturelle est un projet de conservation porté par l’opérateur local qui nous accueille pour ces 4 jours. Et c’est ici que nous allons passer notre première nuit.
Après nous être installés et avoir profité d’un bon repas, les discussions s’animent avec notre guide Fabio. Nous avons tant de questions à poser sur le territoire et les différentes communautés indigènes qui le composent. Fabio, comme tout indigène qui se respecte, est un homme de peu de mots.
Avec le temps nous avons appris plusieurs choses auprès des communautés indigènes que nous avons eu la chance de rencontrer : toutes questions n’impliquent pas forcément de réponses, la confiance doit s’installer pour que les langues se délient, quoiqu’il arrive certaines choses doivent rester secrètes.
L’activité du jour nous plonge directement dans ce réalisme magique auquel il faudra s’habituer durant ces 4 jours hors du temps. Nous partons en direction du rio Atabapo le temps d’une baignade pas comme les autres.
Nous débarquons sur une plage de sable blanc et découvrons pour la première fois l’incroyable couleur de certaines rivières de la région. En l’occurrence ici, une couleur ocre et sublime, parce que limpide et chaude !
Les sourires sont sur les lèvres de tout le monde. Le plaisir est fou. Nous échangeons gaiement avec Fabio qui nous apprend quelques rudiments de Curripako : Mashia ! (Merci)




BON À SAVOIR
Sophia Muller et l’évangélisation des indigènes
Au fur et à mesure du séjour, en discutant et en essayant d’en apprendre davantage, le décor de ce département oublié de Colombie se posera devant nous.
L’histoire des colonisations successives et de l’exploitation des ressources naturelles est abordée, l’esclavage des populations indigènes et les activités illicites sont évoqués, le nom de Sophia Muller est prononcé.
Cette missionnaire évangélique américaine arrivée à la fin des années 1940 va à la fois aider les populations indigènes à s’émanciper, notamment par l’alphabétisation, et évangéliser la totalité des communautés du département en interdisant toutes pratiques, croyances, musiques, danses, et rituels ancestraux. Au point qu’aujourd’hui, 99% des indigènes sont protestants et ont totalement délaissé leur culture et leur cosmogonie ancestrale.
Heureusement, les connaissances ancestrales sur la médecine traditionnelle et l’utilisation des plantes continuent à se transmettre et n’ont pas été interdites. Les langues sont aussi un peu préservées.
Mais on peut vous assurer que lorsqu’on arrive dans une région aussi reculée de Colombie, où 85% de la population est indigène, et qu’on se rend compte qu’ils ont totalement perdu leur culture originelle, au point de parler des croyances de leurs ancêtres comme si c’était des étrangers, cela fait bizarre.
Mais cela a aussi été très intéressant de se confronter à cette réalité et d’essayer de comprendre, ne serait-ce qu’un tout petit peu, la réalité complexe de ce département.
Découverte des Cerros de Mavecure
Au cœur du Guainia

Le lendemain aux aurores, on nous invite à un début de matinée sportif à la découverte d’un site d’accrobranche. Pour dire vrai, on ne s’attendait pas vraiment à faire ce genre d’activités en étant ici et on peut pas dire que cela nous a apporté beaucoup à titres personnels.
De retour au campement, nous prenons un petit déjeuner avant de préparer nos affaires pour partir en direction des Cerros de Mavecure. Nous attendent 2h30 de lancha sur le rio Inirida jusqu’à la communauté indigène de Venado.
Nous savons que nous ne serons pas accueillis au sein de la communauté elle-même, mais plutôt dans des espaces d’accueil pour les touristes construits au pied des Cerros.
Le trajet en lancha est l’occasion de méditer sur nos découvertes et nos discussions de la veille. Le paysage de forêt monotone défile, le son du moteur ronronne et le sommeil pointe son nez. Mais voilà qu’au loin apparaissent les cimes embrumées des Cerros !



Quelle émotion ne serait-ce que d’apercevoir ces monuments naturels qui attendent notre venue depuis si longtemps ! Au fil de la rivière et de ses méandres, les montagnes apparaissent et disparaissent, jouant à cache à cache avec nos sentiments, jusqu’au virage final et cette apothéose tant attendue…
Soyons dès à présent clairs à ce sujet : le paysage est bien différent de ce que l’on avait imaginé et dépasse littéralement toutes nos attentes. Nous vivons un véritable choc esthétique, ni plus, ni moins. Les frissons, les larmes aux yeux, les exclamations, tout y passe.
Nous débarquons au pied de ces géants de pierre avec un sentiment d’humilité profond. Il se dégage de ce lieu une énergie particulière, une puissance qui ne dit pas son nom, une sensation que nous avons rarement ressentie lors de nos voyages en Colombie.
Nous sommes accueillis par un membre de la communauté de Venado constitués principalement d’indigènes Puinave.


Ici tout est prévu pour accueillir les touristes, à la manière des installations de la veille : de grands dortoirs avec des lits simples et des moustiquaires, un espace avec de grandes tables pour manger, et un sanitaire partagé. Et au-dessus de nos têtes, les Cerros de Mavecure nous contemplent de leur majesté.
Nous partageons un premier repas à base de poisson fraichement pêché, nous installons tranquillement nos affaires, et nous nous préparons pour une petite balade de fin d’après-midi autour du campement, jusqu’à un point de vue sur les Cerros pour profiter du coucher de soleil (qui malheureusement pour nous cette fois sera caché par les nuages).
La pierre est abrasive et chaude, l’ambiance est apaisée, les âmes sont toutes tournées vers ce qui nous attend demain : la montée au sommet du Cerro Mavecure.
BON À SAVOIR
Mavicure, Mono et Pajarito
Les Cerros de Mavicure (plus connus comme Mavecure) sont trois montagnes sacrées se situant de part et d’autre de la rivière Inirida. D’un côté de la rive, le Cerro Mavicure (170m), qui doit son nom à la contraction des mots Mavi (Sarbacane) et Curare (Poison) en langue Curripako. De l’autre côté de la rivière se dressent le Cerro Mono (480m) et le Cerro Pajarito (712m).
La légende Curripako raconte que trois frères orphelins vivaient sur une rive de la rivière Inirida. L’aîné était passionné par les oiseaux, le deuxième aimait les primates, le troisième ne se sentait lié à rien et tuait avec une sarbacane tout ce que ses frères appréciaient et tout ce que la nature offrait à son venin.
Les deux autres frères, furieux, décidèrent de mettre fin à ce carnage, ils exilèrent leur frère de l’autre côté de la rivière et décidèrent de se transformer en pierre pour empêcher de nouveaux massacres.
Les légendes diffèrent sur l’origine symbolique de ces montagnes, mais toutes les traditions semblent d’accord sur le fait que ce lieu revêtait (revêt toujours?) un caractère sacré pour les populations indigènes, quelles qu’elles soient.
De façon plus prosaïque, les Cerros de Mavecure font partie du fameux bouclier guyanais, la formation géologique la plus ancienne sur terre (2 milliards d’années) qui s’étend de la Guyane française à la Colombie. Ces dômes de pierre sont appelés des « Tepuyes ». Il en existe un peu partout dans la forêt amazonienne et partout ils ont toujours revêtu un caractère sacré et symbolique pour les peuples originaires.
Au sommet du Cerro Mavicure
Sur les épaules des géants

Il est 3h45 lorsque le réveil sonne. La nuit est encore noire et le café nous attend pour finir de nous réveiller. Armés de nos lampes frontales, nous prenons la direction du pied du Cerro Mavicure.
Les premiers efforts sont intenses et surprennent les organismes, mais il sera de courte durée. On n’y voit encore pas grand-chose, une corde, nos pieds, et un but, arriver au sommet.
Notre guide nous raconte que dans les temps anciens, gravir le Mavicure à jeun, était l’épreuve pour choisir les meilleurs guerriers…
Petit à petit les premières lueurs du jour se font sentir, à mesure que nous nous rapprochons du sommet, les cimes des Cerros Pajarito et Mono se montrent voilés par d’épais nuages. Ce rendez-vous tant espéré va-t-il être gavé par la météo ?







Au bout de 2h de marche, nous arrivons finalement au sommet, trempés de sueur, mais fébriles face au panorama qui nous tend les bras. Le vent fait danser une cape de nuages qui enveloppe les cimes du Cerro Pajarito et du Cerro Mono.
La vision est mystique.
Et puis au fur et à mesure que le jour se lève, le temps s’éclaircit, et les montagnes se dévoilent dans toute leur splendeur.
Le paysage est à couper le souffle.
C’est certainement l’un des plus beaux paysages qu’il nous ait été donné de voir en Colombie.






Les mots manquent pour décrire ce que nous voyons, ce que nous ressentons. Le moment est à l’introspection et à la gratitude face au paysage époustouflant que la nature nous propose.
Nous aimerions rester des heures ici à contempler ce tableau de maitre.
Mais la réalité nous rattrape. Le site des Cerros de Mavecure, aussi lointain et isolé soit-il, est un lieu régi par les lois du tourisme. Les groupes se succèdent au sommet en fonction d’un planning établi afin que tout le monde puisse profiter du lieu. On ne peut y vernir qu’avec une agence locale et des guides issus de la communauté.
Mais avant de redescendre, le guide local indigène issu de la communauté Puinave qui nous accompagne nous raconte l‘histoire de la légende de la princesse Inirida venue tout droit de la tradition indigène ancestrale. Et il nous la raconte comme si elle ne faisait pas partie de son héritage à lui.


Un sentiment très étrange nous traverse. Une sorte de tristesse nous envahit. Une tristesse venue des tréfonds de l’âme des Cerros qui pleurent la perte de leur identité.
Le retour se fait comme sur un nuage., hors du temps. Pendant la descente, Fabio continue à nous distiller des bribes de savoirs indigènes par petites touches précautionneuses. Il nous parle aussi des plantes médicinales qu’on trouve sur le chemin et nous fait remarquer plein d’orchidées qui poussent là comme par magie!
Nous rentrons finalement au campement, il est l’heure de petit déjeuner. Avons-nous rêvé ce moment ? Tout s’est un peu passé comme dans un songe où l’on ne saurait être sûr si l’on est éveillé ou si on l’a simplement rêvé.
BON À SAVOIR
La princesse Inírida
L’histoire raconte qu’Inirida était le nom de la plus belle jeune fille de la communauté (Inirida signifie « petit miroir du soleil »).
Un jour, un homme tomba éperdument amoureux d’Inirida. Il trouva une recette de potion magique base de puzana (plante sacré) qui lui permettrait de la conquérir.
Mais en se trompant dans le dosage, il fit une préparation trop puissante et l’effet sur Inirida fut dévastateur. Au lieu de tomber amoureuse, la princesse devint folle, perdit le sens des réalités, ne sut plus où elle était et courut d’un endroit à l’autre et décida de se réfugier dans le Cerro Pajarito.
Le jeune homme essaya de la suivre, mais cette montagne était impossible à escalader, elle seule pouvait le faire. À son réveil, la jeune femme se retrouva seule et décida de vivre loin des humains, faisant de la colline son château où elle résiderait seule et loin des humains pour toujours.
On raconte que de temps en temps, la princesse ressent une nostalgie pour son passé auprès des humains et laisse couler sur les parois de la montagne des larmes qui ressemblent à des broderies d’argent. Aujourd’hui la puzana la plus forte pousse sur le Cerro Pajarito.
Plages paradisiaques (ou presque)
Au pied des Cerros de MavEcure

Cette journée a commencé par une explosion d’émotions, mais d’autres expériences nous attendent qui vont permettre de faire redescendre le curseur petit à petit.
On nous emmène découvrir la culture de la « Yuca Brava ». La Yuca (Manioc) est une plante qui possède diverses variétés, dont la « Yuca brava », qui a la particularité d’être naturellement toxique pour l’homme. Sa transformation nécessite donc toute une série de techniques pour arriver à la rendre comestible et cette plante revêt donc une importance particulière pour les cultures indigènes locales.
Au retour, on nous offre le privilège de naviguer en autonomie sur une pirogue traditionnelle appelée « curiara ».
Puis c’est le moment de partager un nouveau repas à base de poisson frais. Cette fois, un poisson cuit dans des feuilles de palmes est fumé de façon traditionnelle au feu de bois.
L’après-midi, cette région aux mille visages cachés nous réserve une nouvelle surprise. Nous partons en lancha en direction du Caño San Joaquin où nous découvrons un paysage totalement irréel : des plages de sable blanc immaculées sur une rivière aux eaux limpides, mais rouge sang !


Le spectacle est ahurissant.
Le moment est magique.
La chaleur est intense et nous passons tout notre temps dans cette eau incroyable à nous rafraichir. Aussi parce que rien ne favorise la sieste sur la plage avec les nombreux insectes que veulent goûter à notre chaire fraîche…
Le retour aux lumières de fin de journée nous offre un paysage à couper le souffle, cette rivière rouge et ces teintes dorées qui viennent illuminer ces imposants Cerros de Mavecure, rien ne manque. Tout est là. Et de nouveau la gratitude.
Le soir, après notre dernier repas, le ciel sera dégagé, la pleine lune brillera de mille feux, et comme en plein jour nous irons une dernière fois au pied de ces montagnes magiques remercier la vie, la nature (et notre métier) pour ces instants d’éternité partagés.




Le lendemain matin nous partirons de nouveau aux aurores pour de sombres histoires de modification d’horaires de vols. Mais les 2h30 de lancha entre chien et loup suffiront à fabriquer ce sas entre le monde magique des Cerros de Mavecure et le retour à la dure réalité de la vie.
Contact agence Cerros de Mavecure
Visites en privé ou visites en groupe à dates fixes
Tourisme responsable
Notre partenaire travaille avec un opérateur local qui pratique un tourisme responsable, offrant des rémunérations justes et une relation honnête avec les prestataires locaux, il met en place des projets de conservation des écosystèmes et d’éducation à l’environnement et travaille avec un en lien étroit avec les communautés indigènes.
Faut-il passer par une agence ?
La réponse courte : OUI et on vous conseille de faire appel à Ivan, notre partenaire en le contactant directement via notre formulaire ci-dessous.
Dans l’idée, il est tout à fait possible de se rendre à Inirida et d’organiser votre visite des Cerros de Mavecure sur place. Les hôtels pourront certainement vous aider en ce sens.
Mais dans les faits, on vous conseille vraiment de faire appel en amont à une agence qui va organiser toute la logistique de votre séjour sur place.
Premièrement parce que vous allez gagner du temps sur place (et donc de l’argent) et deuxièmement parce que toute la logistique sera assurée depuis votre descente de l’avion (accueil, transport, hébergements, repas, activités) jusqu’à votre retour. Vous assurant paix et tranquillité d’esprit.
Pour ce voyage aux Cerros de Mavecure, nous avons fait appel à notre partenaire Ivan qui propose de supers voyages groupés de 4 jours / 3 nuits tous les week-ends tout au long de l’année, ce qui permet aussi de faire des économies. Il propose également des voyages en privatifs pour ceux qui le souhaitent (plus cher).
Quel est le programme sur 4 jours ?
Ivan s’est occupé de toute l’organisation du séjour sur place. Seul l’achat du billet d’avion pour se rendre à Inirida était de notre responsabilité. Le programme peut changer selon des impératifs sur place.
Jour 1
- Arrivée à Inirida et prise en charge à l’aéroport
- Transfert en lancha jusqu’à une réserve naturelle sur le rio Orénoque
- Découverte du croisement des rivières Inirida, Guaviare et Orénoque
- Baignade incroyable dans les eaux rouges et limpides du rio Atabapo
- Nuit en lit simple (avec moustiquaire)
Jour 2
- Activité nature dans la réserve (randonnée ou accrobranche)
- Transfert en lancha vers les Cerros de Mavecure
- Première rencontre visuelle avec les trois cerros : Mono, Pajarito et Mavicure
- Accueil dans les installations touristiques de la communauté indigène Puinave
- Petite randonnée pour le coucher du soleil
- Nuit en lit simple (avec moustiquaire)
Jour 3
- Sortie à 4h pour démarrer la randonnée jusqu’au sommet du Cerro Mavicure
- Lever du soleil avec vue indescriptible sur les cerros Mono et Pajarito
- Découverte des processus de culture de la Yuca Brava
- Baignade incroyable dans les eaux rouges et limpides du Caño San Joaquin
- Petite expérience de navigation en pirogue traditionnelle
- Nuit en lit simple (avec moustiquaire)
Jour 4
Retour à Inirida et transfert à l’aéroport.
Combien ça coûte ?
- Vols pour Inirida : entre $600.000 et $1.000.000 COP
- Taxe touristique : $82.000 COP pour les étranger ($42.000 COP pour les colombiens)
- Excursion en groupe et à date fixe sur 4 jours / 3 nuits : $1.750.000 COP
- Excursion en privatif à voir avec l’agence
Où loger aux Cerros de Mavecure ?
Lorsque vous ferez appel à Ivan pour organiser votre découverte des Cerros de Mavicure, tous les hébergements seront compris.
En l’occurrence, les hébergements proposés sur place sont des grands dortoirs ouverts pour laisser passer l’air où sont alignés des lits simples (1 personne) avec chacun sa moustiquaire et où les sanitaires sont partagés. Ne vous attendez pas à des prestations de luxe, c’est simple mais c’est propre et confortable.
Les seuls hôtels à proprement parler se trouvent à Inirida où il n’y a aucun intérêt à passer la nuit.
Comment se rendre à Inirida
Comme pour des destinations plus connues comme Leticia en Amazonie ou Nuqui sur la côte pacifique, Inirida est accessible uniquement en avion.
Vol vers Inirida
Le seul transport que vous allez devoir prendre en charge est le vol en direction de la ville d’Inirida.
Vol Bogota – Inirida
- Tarif : entre $600.000 et $1.000.000 COP en fonction de la saison et de l’anticipation
- Compagnie aérienne : Satena
- Durée : 1h30
Déplacements sur place
- Les trajets quotidiens durent en moyenne entre 1h30 et 2h30.
- Tous les transports sur place seront pris en charge par notre partenaire.
- Tous les déplacements se font en lancha (barque à moteur) sur les différentes rivières autour d’Inirida : rio Inirida, rio Guaviare, rio Atabapo, rio Orinoco.